Invité par le CAPC dans le cadre du jumelage Bordeaux/Los Angeles, le collectif chicano ASCO brouille les pistes entre militantisme et expérimentation. Un collectif d'artistes touche à tout politique et rebelle dont le travail, confidentiel en France, nous est présenté dans une expo inédite à ne pas rater.
Lorsqu'on parle du mouvement des droits civiques aux Etats Unis, on pense spontanément aux noirs américains. De la lutte pacifique de Marthin Luther King aux révolutionnaires Black Panthers, les héritiers de l'esclavage ont été les représentants les plus symboliques de cette lutte contre la discrimination raciale. Ceux auquels on pense un peu moins ce sont les mexicains qui se sont eux aussi battus dans les années 70 pour lutter contre le racisme de la société WASP.
Dans ce mouvement chicano, certains artistes, souvent mal connus, se sont engagés comme le collectif ASCO. Loin de la solennité d'un « I have a Dream », et l'apparition de nouveaux genres musicaux, associés à la communauté noire, le jazz puis le bip-bop avec des musiciens comme Miles Davies, Charlie Parker, Duke Ellington, ASCO reinventa l'art méxicain en détournant des coutumes et traditions.
ASCO, lorsque l'activisme politique devient spectacle burlesque (et vice-versa)
Invité par le CAPC dans le cadre du jumelage Bordeaux/Los Angeles, le collectif chicano ASCO brouille les pistes entre militantisme et expérimentation. Des artistes touches-à-tout politiques et ...
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